Sunday, 20 January 2019

Barnier's game

Revealing words from Michel Barnier in 2016, quoted in @LePoint. "I would have succeeded in my task if, in the end, the deal is so hard on the British that they’ll prefer staying in the EU.” https://w.lpnt.fr/2275148t

1 comment:

  1. Brexit : pourquoi le « no deal » est un deal

    En cas de sortie sans accord, il faudra malgré tout que le Royaume-Uni s'entende avec l'Union européenne sur des règles temporaires pour éviter le chaos. Par Emmanuel Berretta

    La Commission européenne a pris les devants et a déjà indiqué, mi-décembre, qu'elle avait pris des dispositions pour éviter les désagréments immédiats d'une sortie sans accord. Par exemple, pour éviter que le trafic aérien ne soit bloqué, Bruxelles permettra pendant un an, sous réserve de réciprocité, à la flotte aérienne britannique de réaliser la prestation de certains services entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Certaines licences en matière de sécurité aérienne pourront être prolongées pendant neuf mois. Pour la même période, les opérateurs du Royaume-Uni pourront transporter des marchandises à destination de l'Europe continentale à la condition que Londres accorde la réciprocité aux transporteurs routiers du continent et « sous réserve de conditions de concurrence équitables ».

    S'agissant de l'Irlande du Nord, le Royaume-Uni applique le programme PEACE, favorisant la paix et la réconciliation par le progrès économique. Il n'est pas dans l'intention de l'Union européenne de casser ce programme. La Commission a donc réaffirmé que le programme PEACE, en cours dans les comtés frontaliers de l'Irlande et de l'Irlande du Nord, se poursuivra même en cas de no deal jusqu'à fin 2020. Et après  ? La Commission plaide pour que le budget de l'Union européenne poursuive le soutien de ce programme.

    Dans le domaine des services financiers, quelques mesures d'urgence sont nécessaires pour préserver la stabilité financière des 27. Le 19 décembre, Bruxelles a pris la décision d'accorder à Londres une équivalence temporaire et conditionnelle pour une période fixe limitée à douze mois. Le but est d'éviter des perturbations dans la compensation centrale des produits dérivés. L'équivalence financière a également été accordée pour vingt-quatre mois aux services dépositaires centraux pour les opérateurs de l'Union européenne passant actuellement par des opérateurs au Royaume-Uni.

    L'une des questions les plus délicates touchera au budget de l'Union européenne. Le Royaume-Uni pourrait décider de cesser toute contribution à celui-ci à compter du 29 mars. Soit avant l'échéance du cadre financier pluriannuel de l'Union, fin 2020. La contribution britannique s'élève à environ 10 milliards d'euros par an. Le manque à gagner pour les finances européennes serait donc de l'ordre de 17,5 milliards d'euros sur dix-neuf mois... Si les États membres ne compensent pas (et ils ne sont jamais trop enclins à le faire), forcément, des programmes européens seront impactés négativement.

    Mais le Royaume-Uni peut aussi décider d'achever ses paiements jusqu'à fin 2020 pour assurer une transition en douceur. Un geste qui serait apprécié à Bruxelles et partout en Europe. Ce sera d'ailleurs la décision la plus importante que devra prendre le gouvernement britannique, quel qu'il soit, au 29 mars prochain. Si Londres continue de payer, l'Union européenne se montrera forcément plus magnanime pour éviter les désagréments du no deal.

    https://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/brexit-pourquoi-le-no-deal-est-un-deal-16-01-2019-2286350_1897.php

    See?..
    « no deal » est un deal = 'no deal is a deal'
    The best!

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